La Coordination des partis opposés à la loi sur la réconciliation économique a réaffirmé, mercredi, son attachement à organiser la marche nationale samedi 12 septembre à 15H, en coordination avec le mouvement « Maneech M’sameh ».
« L’instrumentalisation de l’état d’urgence pour réprimer les mouvements de contestation pacifiques constitue désormais une menace pour un droit fondamental inscrit dans la Constitution », a confirmé au nom de la coordination Maya Jribi, secrétaire générale du Parti Al-Joumhouri.
Le ministère de l’Intérieur avait décidé l’interdiction à partir d’aujourd’hui et jusqu’à lundi prochain l’accès à l’avenue Habib Bourguiba, en raison de « menaces terroristes » qui viseraient, selon le ministre de l’intérieur, les rassemblements et les sit-in.
Outre la marche nationale samedi au centre ville de Tunis, la coordination envisage l’organisation d’autres actions de protestation à Tunis et dans différentes régions du pays.
« Nous restons ouverts pour accueillir toute partie qui voudrait s’associer à cette initiative pour faire tomber le projet de loi sur la réconciliation économique », a-t-elle dit, qualifiant ce texte de « projet pour le blanchiment de la corruption ».
Pour sa part, Mohamed Hamdi, secrétaire général du parti de l’alliance démocratique a mis en garde contre l’adoption du projet de loi relatif à la réconciliation économique qui risque de déclencher « une deuxième révolution beaucoup plus grave », a-t-il averti.
Ils devront en assumer les conséquences,et ne pas sefaire passer pour des martyrs !