Pour désamorcer les critiques contre les membres du Parlement indien de décider de leurs propres salaires, le gouvernement de New Delhi a proposé la formation d’une commission de trois membres indépendants pour recommander la revalorisation des salaires et autres indemnités des élus indiens, selon le journal « Indian Express ».
La nouvelle proposition vient après le rejet par le gouvernement des recommandations d’une commission parlementaire proposant une augmentation de 100 pour cent du montant de l’indemnité parlementaire qui est actuellement de 50.000 roupies indiennes (1 roupie indienne = 0,0134 euro) et des hausses massives d’autres allocations. L’indignation devant ces recommandations semble avoir incité le gouvernement à proposer une alternative à ces recommandations.
L’un des arguments mis en avant par le gouvernement indien par le truchement de son ministère des affaires parlementaires invoque une analyse comparative des salaires des députés dans 37 pays en développement et développés. Ainsi le salaire de base du député tunisien est l’équivalent de 7,952 roupies. Le gouvernement indien souligne que c’est uniquement dans six pays du monde que les députés touchent moins que leurs pairs indiens. Il s’agit de ceux de Tunisie, du Venezuela, du Sri Lanka, du Népal, de Haïti et du Panama tirent salaire inférieur à celui des députés indiens.