Les prévisions sur lesquelles a été élaboré le budget de l’Etat pour 2017 n’ont pas prise sur la réalité du terrain, a reconnu le vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple, Abdelfattah Mourou.
Dans une interview au quotidien algérien Achourouk, il a cité au rang de ces fausses données, le prix du baril de pétrole, la capacité de la Tunisie à rembourser ses dettes, et l’insuffisance des rentrées fiscales escomptées à travers la réforme fiscale.
C’est pour ces raisons, a-t-il expliqué, que le budget de l’Etat déplore un manque de ressources, qui a entravé la mise en œuvre des réformes convenues avec le Fonds monétaire international, non pour cause de défaut d’engagement du gouvernement mais sous l’effet d’aléas et de contingences exceptionnelles, a-t-il affirmé.