Le Parti destourien libre (PDL), dirigé par Abir Moussi a annoncé vendredi qu’il déposera des plaintes pénales et administratives contre les chefs de gouvernement qui se sont succédé depuis les élections de 2011 et tous ceux impliqués de quelque manière que ce soit dans les atteintes aux intérêts supérieurs de la Nation.
Dans un communiqué, il a ajouté qu’il a commis un avocat aux fins de la mise en œuvre des procédures requises en vue d’obtenir les rapports et les dossiers à la lumière desquels les députés du Parlement européen ont voté pour l’inclusion de la Tunisie dans la liste noire, ajoutant qu’il a formé une délégation d’anciens parlementaires occupant actuellement des postes dans son état-major de prendre contact avec leurs homologues européens, et ce « à l’effet d’éclairer la lanterne de l’opinion publique sur la réalité de ce dossier brûlant ».
Le PDL souligne dans son communiqué qu’il impute aux autorités en place, tous dirigeants confondus, « la responsabilité légale et politique de la politique consensuelle menée avec la partie principale qui conçu les politiques destructrices suivies les gouvernements de la Troïka », affirmant que les « choix erronés faits par les différents gouvernements sont des crimes contre l’Etat tunisien dont les auteurs sont passibles de poursuites administratives et pénales ».
