Le chef de l’Etat tunisien l’a deux fois démenti lors de son dernier passage sur Nessma TV. L’information faisant état d’une convocation judiciaire envoyée par la justice tunisienne à l’Emir de Dubaï, fait encore son petit bonhomme de chemin. Le magasine français Jeune Afrique vient de la confirmer, y ajoutant même une autre révélation. En effet, dans son édition électronique du 24 septembre, Jeune Afrique affirme que «selon un proche du dossier, cette brouille qui ne dit pas son nom est en réalité la conséquence d’un « sabotage judiciaire ourdi par un magistrat proche du CPR » (le parti de l’ancien président Marzouki). Saisi d’une affaire de malversations dans le secteur de l’immobilier, le juge aurait, au grand dam de l’exécutif, adressé une convocation à Cheikh Mohammed Ben Rached Al Maktoum, l’émir de Dubaï. Suprême offense, il se serait rendu en personne à l’ambassade des Émirats pour remettre officiellement sa requête» BCE a démenti, mais les relations avec la Tunisie restent froides et le deviendront plus à cause du mégaprojet jamais réalisé de Sama Dubaï qui semble se transformer en «une affaire Sama Dubaï». Nous y reviendrons.
Dans « Face de bouc », nous trouvons de tout, y compris les pires conneries. Sachez-le une fois pour toutes, que la Justice dans notre pays, comme dans tous les pays du monde entier, n’a pas le droit d’entrer directement en contact avec les représentations diplomatiques étrangères. Il lui faudrait obligatoirement ( Convention de Vienne ), passer par l’intermédiaire de la Direction du Protocole diplomatique du Ministère des Affaires Etrangères qui se chargerait de transmettre la missive ou la demande. Les membres du Corps diplomatique accrédités auprès de l’Etat tunisien bénéficie de l’immunité totale et encore plus pour leur Chef d’Etat, en l’occurrence, l’Émir de Dubaï qui est le Chef de l’Etat des Emirats Arabes Unis.