Ancien ambassadeur de Tunisie à Séoul, à New-Delhi, à Tokyo et à Berlin, Elyes Kasri a publié un Post public sur sa page des réseaux sociaux, où il critique le programme du gouvernement Bouden et sa loi de finance 2022, dont il dit «en collision avec la réalité»:
«Le gouvernement à partir de la base invoqué par les compagnons et inspirateurs de Kais Saïed, pourrait être une vue de l’esprit, défendable dans un club ou un café intellectuel, mais ne pourra certainement pas constituer le fondement d’un programme politique, tenant compte des réalités intérieures et internationales actuelles de la Tunisie. Ceux qui s’obstineront à vouloir l’imposer en l’état actuel des choses en Tunisie, finiront par se résigner à l’antipode de leurs convictions en invoquant des contraintes objectives, précédemment occultées, mais apparues de toute évidence insurmontables. Les 25 juillet, 22 septembre et la loi de finance 2022, semblent être les premiers jalons de ce que les américains appellent la collision avec la réalité.
A force de secousses et de chocs, la Tunisie s’enfonce inexorablement dans la crise et le désespoir propices a tout sentiment de résignation et son instrumentalisation aussi dommageable que préjudiciable rendant encore plus problématique toute possibilité de sortie de crise si jamais il en restait une».