Alors que l’Union africaine tient actuellement son 26ème sommet à Addis-Abeba, la FIDH exhorte les chefs d’État et de gouvernements d’adopter une résolution forte permettant de dépasser les blocages politiques multiformes qui risquent de mener au déclenchement d’un conflit ouvert au Burundi. Ce plan d’urgence pour le Burundi devra inclure une feuille de route contraignante visant à ramener de façon effective et inclusive tous les acteurs à la table des négociations ainsi que le déploiement d’une mission africaine ayant pour objectif la protection des civils. « Les marqueurs d’une généralisation imminente de la violence au Burundi sont réunis : blocage politique persistant, augmentation des actes de torture, des disparitions forcées, des crimes à caractère ethnique et politique, multiplication des charniers, des cas de violences sexuelles ainsi que des mouvements rebelles opérant à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. L’Union africaine doit adopter une réponse robuste à la crise, fondée sur la protection des civils et la reprise du dialogue politique, » a déclaré Sheila Muwanga, vice-présidente de la FIDH.
La Tunisie est absente a l’OUA, pas de diplomatie,ni activistes,ni projets