Malgré la tourmente soulevée par le projet de loi sur la réconciliation nationale, le Tunisien semble ne varier que peu dans l’opinion qu’il se fait des hommes politiques et dans sa perception de la situation générale du pays. C’est ce qui dégage du 8ème Baromètre politique de Sigma dont les résultats ont été publiés ce mercredi par le quotidien Al Maghreb. Il n’en reste pas moins que, fin août, les deux chefs de l’Exécutif, Béji Caïd Essebsi et Habib Essid ont perdu chacun 3 points alors que le président de l’ARP en a perdu le triple, 9. En effet, le taux de satisfaction des Tunisiens concernant les personnalités au pouvoir va en premier lieu à Habib Essid en tête avec 74%, suivi de Béji Caid Essebsi (69%) puis de Mohamed Ennceur (58,1%).
La « singularité » de ce 8ème Baromètre, c’est qu’il apporte la preuve irréfragable que le citoyen tunisien est « conservateur jusqu’à la moelle » en ce sens qu’il s’accommode totalement de la situation qui est celle de son pays et fait invariablement confiance à ceux qui le gouvernent et même à ceux qui le gouvernaient il n’y a pas longtemps. En témoigne la confiance qu’il continue de placer dans le « Top hexagonal » de l’establishment politique, où trône Béji Caïd Essebsi, talonné par Mehdi Jomaâ, Habib Essid, Abdelfattah Mourou et Mohamed Ennaceur. Un quintette en avance de plusieurs longueurs sur le peloton formé de Mohamed Abbou, Néji Jalloul, Samir Dilou, Samia Abbou, Taieb Baccouche, Moncef Marzouki, Yacine Brahim et Hamadi Jebali, crédités d’une fourchette de 22 à 19 points. Un peloton aux trousses duquel on trouve une constellation de politiciens composée de Mohsen Marzouk, Saïd Aïdi, Ali Laarayedh, Hamma Hammami, et Bochra Belhaj Hamida.
Il est frappant de noter à cet égard que le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a perdu dans ce Baromètre 5 précieux points, dégringolant de la 22ème position à la 17ème.
S’agissant d’ailleurs de dirigeants de parti, on relèvera que le « Top 5 » de Nidaâ Tounès, n’a pas changé, il est toujours formé de Mohamed Ennaceur, Néji Jalloul, Mohsen Marzouk, Taieb Baccouche et Saïd Aïdi. Idem pour les 5 premiers du mouvement Ennahdha, c’est-à-dire Abdelfattah Mourou, Rached Ghannouchi, Ali Laarayedh, Samir Dilou et Hamadi Jebali.
L’avenir appartiendrait à ceux-là !
Au vu des réponses des sondés à la question de savoir quels hommes politiques sont dans la posture de jouer un rôle extrêmement important à l’avenir, on remarquera que la stabilité des résultats est moindre que celle ayant trait à la confiance témoignée particulièrement en ce qui concerne les postes « honorifiques ». Y émergent Mehdi Jomaâ avec 38%, Abdelfattah Mourou (30%) et habib Essid (28%). Viennent ensuite Mohamed Abbou (23%), Mohamed Ennaceur (21%), Néji Jalloul (19%) ex aequo avec Taieb Baccouche et Samia Abbou, Samir Dilou (18%) ex aequo avec Yacine Brahim, Moncef Marzouki (17%), Mohsen Marzouk (16%) à égalité avec Said Aidi, Hamadi Jebal et Hamma Hammami.
Il y a lieu de rappeler qu’en juillet, Yacine Brahim et Mohamed Abbou étaient crédités de la 4ème et la 5ème place respectivement. En août, Yacine Brahim a reculé de 9 places alors que Mohamed Abbou a accédé à la 4ème position talonné par Mohamed Ennaceur, alors que Mehdi Jomaâ conserve la tête du peloton malgré son absence de l’échiquier politique depuis 7 mois.
de la pur propagande d’un gouvernement voyous et a son service sigma conseil
L’avenir appartiendrait à ceux-là ! Espérons que non, car la pays a besoin d’autres figures plus propres, dévoués intègres!!
WHO the F…CARES?
Notre pays se débat dans ses cauchemars d’insécurité, de terrorisme,
se demande quel sera l’avenir de ses enfants,
comment faciliter l’accès à l’instruction et améliorer sa qualité,
comment améliorer l’infrastructure routière, sanitaire et sécuritaire en milieu rural
Comment entreprendre une vraie réforme du système de pension et de retraite surtout pour nos forces armées et de sécurité
Comment concevoir et mettre en oeuvre une vraie politique pour l’emploi
Comment encourager la liberté d’expression et de création
Comment lutter contre la corruption de manière efficace
Comment faire face et apprendre la leçon de l’explosion de l’économie parallèle
Comment contrer le mouvement de l’implantation des mosquées ds nos casernes
Comment arrêter le cancer de l’implantation des écoles maternelles par les islamistes en marge de l’école de la république
Comment revoir le système d’accès de nos populations aux soins dans la dignité
Comment améliorer notre environnement et sensibiliser nos compatriotes à sa protection
Comment lutter contre le harcèlement sexuel sur le lieu de travail
Comment mettre en place une véritable stratégie sportive nationale
Comment faire face à la perte du pouvoir d’achat
Comment et quand va t on gérer notre dette publique qui nous étouffe et nous range dans la triste catégorie de ceux qui empruntent pour rembourser ses dettes.
Alors qu’est ce que je me fous des baromètres des « hommes d’avenir ». Ma Tunisie veut des hommes du terrain capables aujourd’hui de fournir des solutions, maintenant. La Tunisie n’attend rien de ceux qui se préparent non pas en fonction des besoins de notre payas mais en rapport avec leur positionnement.
La Tunisie n’attend rien de ceux qui attendent d’elle.
Posons les bonnes questions. Ecoutons notre peuple. Donnons à ses priorités La Priorité.
Je me retrouve davantage dans le regard d’un chauffeur de taxi rural accompagnant les élèves à leur école que dans la posture d’un Jomma ou un Marzouk ou un Ghanouchi ou de centaines d’autres politicartds qui s’agrippent autour de notre drapeau et notre hsitoire.
Le regard du chauffeur rural m’inspire parce qu’il est vrai, mobilisé, sincère.
La posture de ces pseudo politiciens est fausse, calculée, incompétente, intéressée, sans vibration, ni relais ni émotion. C’est celle d’un prédateur à l’égo démesuré boosté par les coaches en image et les sondages.