L’Espagne a recensé samedi son deuxième décès d’un patient atteint de la variole du singe, le troisième hors d’Afrique en quelques jours, et les autorités scientifiques continuent à s’interroger sur les causes réelles de ces morts.
C’est dans le pays le plus touché au monde par l’épidémie selon l’OMS, l’Espagne, qu’une deuxième personne atteinte de la variole du singe est morte en Europe, et ce, au lendemain de l’annonce du premier décès dans le pays.
« Parmi les 3.750 patients (…), 120 cas ont été hospitalisés et deux sont décédés », a indiqué le Centre de coordination des alertes et des urgences sanitaires dans son dernier rapport publié samedi.
Il s’agit de « deux hommes jeunes » atteints « de la variole du singe », a expliqué le ministère de la Santé, sans fournir la cause précise des décès.
Les autorités disent être dans l’attente notamment des résultats de davantage d »‘information épidémiologique ».
On sait toutefois que le deuxième décès concerne un homme de 31 ans qui était hospitalisé à l’hôpital de la Reine Sophie à Cordoba, dans le sud du pays, selon un communiqué du autorités andalouses.
« Les échantillons prélevés pendant l’autopsie devront permettre de déterminer si la cause du décès est la méningoencéphalite ou une autre pathologie », ont-elles ajouté.
En Espagne, la santé relève de la compétence des régions, ce sont donc elles qui sont habilitées à communiquer ce genre de détails.