La priorité de la présente visite du président du Conseil des ministres de Qatar en Tunisie devait être « financière par excellence » plutôt qu’économique, selon l’économiste Aram Belhaj.
« Nous nous attendions à ce que l’aspect financier domine cette visite car il représente la plus haute priorité, surtout après la récente déclaration de la directrice exécutive du Fonds monétaire international, dans laquelle elle a assuré que les promesses faites par des pays frères et amis en route vers la Tunisie, et nous, en tant que bailleur de fonds, travaillerons pour accélérer le dossier de la Tunisie », a-t-il expliqué, ce mercredi, sur Diwan fm. .
Il a ajouté que le Qatar est un gros investisseur en Tunisie, sinon le premier, et c’est un pays qui a un très grand potentiel, notamment dans des secteurs porteurs tels que la technologie, les communications et les secteurs financiers.
Il a souligné que si la Tunisie était capable d’améliorer ses relations avec le Qatar, elle pourrait attirer les investissements, indiquant que la Tunisie a actuellement besoin du soutien financier nécessaire à travers des dons et des dépôts auprès de la Banque centrale.