L’Algérie va interdire un autre produit à l’importation à partir de 2026. Dans le cadre de la régulation du commerce extérieure, le pays a pris une série de mesures ces dernières années pour réduire la facture des importations et encourager la production locale, rapporte TSA.
Cette facture qui a atteint 60 milliards de dollars avant 2019 a été « réduite structurellement et définitivement » à 40 milliards de dollars, a indiqué le président Abdelmadjid Tebboune lors de sa rencontre avec les patrons algériens le 13 avril dernier.
Jeudi, en visite dans la wilaya de Béchar où il inauguré de nombreux projets et lancé d’autres, le président de la République a annoncé que l’Algérie n’importera plus de gasoil à partir de 2026.
« Nous n’importerons plus d’essence. A partir de l’année, l’Algérie n’importera plus aucune goutte de gasoil. A partir de 2026, nous raffinons notre pétrole ici », a annoncé Abdelmadjid Tebboune lors d’une rencontre avec la société civile.
En juillet dernier, Slimane Slimani, vice-président de l’activité raffinage et pétrochimie au groupe Sonatrach, a indiqué sur la Radio algérienne que la production algérienne de carburants est passée de 27 millions de tonnes en 2018 à 30,5 millions de tonnes en 2023.