Le dépôt des candidatures à la présidentielle algérienne prévue pour le 4 juillet est clos depuis le soir du 25 mai à minuit sans qu’aucun prétendant n’ait déposé de candidature. Cette situation fait planer un doute sur la tenue du scrutin.
Comme l’explique Fatiha Benabbou, juriste et spécialiste du droit constitutionnel, citée par le site TSA, «aucun texte n’a prévu cette situation» et le scrutin peut être reporté «de facto».
Selon le ministère de l’Intérieur, 77 personnes dont les représentants de trois partis politiques avaient déposé leurs lettres d’intention de concourir à l’élection présidentielle algérienne. Ils avaient jusqu’à samedi 25 mai à minuit pour déposer leurs candidatures au Conseil constitutionnel algérien. Néanmoins, aucune candidature n’a été présentée.
Samedi dans l’après-midi, un seul candidat, Lakhdar Benzahia, un retraité de l’armée peu connu du grand public, a soumis son dossier au Conseil constitutionnel avant de le retirer.
Sur Facebook, il a expliqué ne pas vouloir être le candidat unique et «refaire le scénario d'[Abdelaziz Bouteflika en 1999».