Le président des États-Unis est en Angola pendant trois jours pour sa seule visite officielle sur le continent. Mardi, il s’est entretenu avec son homologue angolais João Lourenço, dans le palais présidentiel, où il a évoqué des investissements dans le secteur des énergies renouvelables et des télécommunications, avant de se rendre au Musée National de l’Esclavage, pour le seul discours de sa visite.
Il y a annoncé une nouvelle aide de plus d’un milliard de dollars, répartie sur 31 pays, « pour les Africains déplacés par des sécheresses historiques ». L’Afrique australe fait face depuis plusieurs mois à la pire sécheresse jamais enregistrée, liée au phénomène climatique El Nino, affamant des millions de personnes. Joe Biden a qualifié la traite des esclaves de « péché originel » qui « a hanté » les États-Unis. Au XIXe siècle, l’Angola a fourni un grand nombre d’esclaves dans la traite en direction des Amériques.
Joe Biden, en fin de mandat, s’est dit fier d’être le premier président américain à visiter l’Angola, ne cachant pas son intérêt pour le pays et le continent. « Les États-Unis sont entièrement avec l’Afrique, et avec l’Angola. Mon administration a déjà investi plus de trois milliards de dollars en Angola. Le futur du monde est ici en Afrique. »
Angola: Biden réaffirme les ambitions de Washington en Afrique
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