A quelques jours de la visite du président des États-Unis, Joe Biden, dans le pays, l’Angola pousse la Russie à se retirer de ses mines de diamants, un moyen de soutenir les États-Unis dans le train de sanctions infligées à Moscou. L’entreprise publique russe Alrosa a donc vendu les parts qu’elle détenait dans les deux principales mines de diamants angolaises.
L’entreprise russe Alrosa n’était pas majoritaire dans sa participation sur ses mines, ce qui lui permettait d’échapper aux sanctions sur ses exportations de diamants, mais Luanda se rapproche des États-Unis et ce retrait du mineur russe, de ses gisements diamantifères, ressemble un peu à un cadeau de bienvenue à Joe Biden, en visite, ce lundi 1er décembre , estime RFI.
Les 41% qu’Alrosa détenait dans le projet Catoca sont donc vendus à un consortium d’investisseurs omanais.
L’entreprise publique russe est visée, par les Américains, depuis le début de la guerre en Ukraine. L’Union européenne l’a aussi ajoutée à sa propre liste de restrictions, en début d’année. Cela avait entraîné un arrêt de la commercialisation des diamants angolais, selon le ministre angolais des Ressources minérales et du pétrole, Diamantino Azevedo.
La mine de Catoca produit 6 millions de carats par an. Les russes y étaient présents depuis le début des années 1990.