Le député UPL (Union patriotique libre) Tarak Fetiti a annoncé que 10 députés UPL ont présenté officiellement mardi au bureau de l’ARP, leur démission du groupe parlementaire Coalition nationale en attendant que le reste des députés UPL en fasse autant à leur tour.
La fusion UPL-Nidaa Tounes a suscité une polémique à cause du changement qu’elle a provoqué au sein du parlement, a-t-il soutenu.
Dans une déclaration de presse mardi à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Tarak Fetiti a estimé que le bloc Coalition nationale n’est pas un parti. Les députés UPL, a-t-il justifié, ont rejoint ce groupe pour une meilleure organisation de l’action parlementaire et, en particulier, l’opération de vote.
La décision de se retirer du bloc Coalition nationale, a-t-il ajouté, est due au fait que l’UPL s’oppose à la création de coordinations régionales au nom de la Coalition. Le bureau politique de l’UPL avait exprimé le 25 septembre dernier « son refus aux appels à la formation de coordinations civiles dans les régions portant le même nom du bloc de la Coalition nationale », estimant que « ces coordinations peuvent entraver le processus de création d’un projet national global, en cours de réflexion et de concertation entre partis politiques et personnalités nationales ».