Jouda Dahman, secrétaire générale adjointe de la Fédération de l’enseignement secondaire, a affirmé que les cours particuliers sont un phénomène qui s’est fortement répandu au sein des établissements scolaires, mais qu’il n’est pas possible de les criminaliser malgré les abus constatés, selon ses propos.
Lors de son intervention dans l’émission Achara3 Tiunsi, Dahman a insisté sur la nécessité de mettre en place un projet clair de réforme éducative profonde et efficace, afin de rompre avec les causes ayant favorisé la propagation de ce phénomène : « les cours particuliers sont devenus un mal nécessaire, tant pour l’enseignant que pour les parents. »
Raisons de l’expansion des cours particuliers
L’invitée de l’émission a précisé que les cours particuliers deviennent problématiques lorsqu’ils se substituent aux cours en classe. Elle a souligné que la surcharge des classes empêche d’atteindre les objectifs pédagogiques.
La représentante de la Fédération de l’enseignement secondaire a appelé à la mise en place d’une véritable approche participative pour réformer le système éducatif, estimant que la faiblesse des salaires des enseignants les pousse à se tourner vers les cours particuliers.
Dahman a également attiré l’attention sur la forte pression exercée par les parents sur leurs enfants pour obtenir les meilleures notes, soulignant que l’élève tunisien subit une pression quotidienne sans possibilité de participer à des activités culturelles ou récréatives.