À Accra ce dimanche 9 janvier, le double sommet a commencé par celui des chefs d’États de l’Union monétaire ouest-africaine. Cette union compte huit pays de la zone CFA : le Mali, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Burkina Faso, le Sénégal, le Bénin, la Guinée-Bissao et le Togo. Et la « doxa » du moment est de prendre des sanctions fortes pour contraindre les militaires de Bamako à rapidement organiser un retour à une vie constitutionnelle normale.
Ce sont d’abord les dirigeants de l’UEMOA qui se sont réunis à huis clos et qui l’étaient toujours à la mi-journée de ce dimanche 9 janvier. Même si du côté malien, les choses semblent sensiblement avoir bougé, tout laisse à penser que l’on s’achemine vers de nouvelles sanctions contre la junte malienne qui prône une prolongation de la transition qui était censée se terminer en février, donc le mois prochain.
Peu avant l’ouverture du sommet d’Accra, une délégation malienne est arrivée ici pour proposer un nouveau chronogramme : au lieu de cinq ans, la junte malienne propose désormais quatre ans comme durée de la transition. Mais « niet », ont déjà répondu certains chefs d’État des pays membres de l’UEMOA.
Après le sommet de l’UEMOA, se tiendra dans la foulée toujours dans un hôtel d’Accra, la seconde rencontre, celle des chefs d’État des pays membres de la Cédéao.