Le prestigieux club du; Saint-Germain (PSG) se trouve dans la tourmente après des révélations médiatiques sur son présumée implication dans l’affaire de l’évasion fiscale de son attaquant argentin Angel di Maria.; L’ancien joueur du Real; et de Manchester United « a créé une société dans un paradis fiscal pour y percevoir les millions d’euros gagnés grâce à ses droits à l’image », a expliqué jeudi le journal électronique Médiapart sur la base de documents, notant que non seulement le PSG savait, mais qu’il a aussi signé un contrat avec cette société pour toucher une partie des gains.; En effet, selon des documents obtenus par le quotidien néerlandais NRC Handelsblad et partagés avec Médiapart et l’European investigative collaborations (EIC), le club parisien « a conclu un contrat, en août 2015, avec la société offshore gérant les droits à l’image de son attaquant vedette Angel di Maria au; », rapporte Médiapart, faisant observer que « le contrat prévoit même que le club touche une part de l’argent versé par les marques et les sponsors ».; Le journal estime que ces nouvelles révélations vont intéresser le parquet national financier, qui avait déjà ouvert une enquête préliminaire pour blanchiment de fraudes fiscales aggravées visant notamment Angel di Maria.; Le journal électronique français avait révélé, en décembre 2016, l’existence de cette société dans le cadre du grand déballage des Football Leaks, rappelle-t-on.; A l’époque, interrogé par les médias sur les commissions qu’il avait versées à des agents ayant monté un business offshore, le PSG, détenu par les Qataris, avait expliqué qu’ »il n’y avait rien d’illégal à verser des commissions à des agents dont les entreprises sont immatriculées dans l’Union européenne ».; Les documents montrent que le 6 août 2015, au moment de la signature du joueur argentin avec le PSG pour 63 millions d’euros, un autre accord est signé « beaucoup plus discrètement » le même jour entre le PSG Merchandising et la société néerlandaise LMP Bomore MP (LMP), qui fait office de société taxi, et la société panaméenne Sunpex, qui appartient à di Maria.; D’après les factures obtenues par Médiapart, l’international argentin a touché via ce montage offshore et sur les seules années 2013-2016, au moins 5,1 millions d’euros qui ont atterri en toute discrétion sur le compte en Suisse de sa société panaméenne Sunpex, dont on ne sait pas s’il a payé ses taxes ou pas.
