La demande de destitution d’Emmanuel Macron, portée par LFI, a obtenu le feu vert du bureau de l’Assemblée nationale mardi, une première étape saluée comme une victoire par les Insoumis, même si la procédure n’a presque aucune chance d’aboutir en l’état.
Pas une voix n’a manqué à gauche: par 12 votes contre 10, la plus haute instance exécutive de la chambre basse a jugé recevable la proposition de résolution déposée par l’ensemble des députés Insoumis – et une poignée d’élus écologistes et communistes.
Un score qui correspond exactement à la courte majorité détenue au sein du bureau par le Nouveau Front populaire, socialistes inclus. Car la position du groupe PS, longtemps indécise, n’a été tranchée que la veille au soir.
Cette décision entraîne la transmission du texte à la commission des Lois de l’Assemblée, qui doit encore l’inscrire à son ordre du jour. Acte de procédure aussitôt célébré comme une « victoire » par les députés LFI sur le réseau social X.
La destitution semble néanmoins hautement improbable, peu d’autres parlementaires partageant l’idée que Macron a commis « un manquement grave au devoir de respect de la volonté exprimée par le suffrage universel » en refusant de nommer à Matignon Lucie Castets, candidate désignée par un Nouveau Front populaire certes fort de 193 députés mais loin de la majorité absolue de 289 sièges à l’Assemblée.
France : Premier feu vert à l’Assemblée pour la destitution de Macron
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