AccueilMondeGaza : Intenses bombardements 24 heures  après la fin de la trêve

Gaza : Intenses bombardements 24 heures  après la fin de la trêve

L’armée israélienne bombarde samedi la bande de Gaza pour une deuxième journée consécutive depuis l’expiration d’une trêve avec le mouvement islamiste palestinien Hamas qui avait permis la libération d’otages et l’acheminement d’une aide d’urgence.
Le ministère de la Santé du Hamas, mouvement au pouvoir dans ce territoire palestinien assiégé, a fait état de plus de 240 morts et 650 blessés dans ces frappes israéliennes depuis la fin de la trêve vendredi matin.
« Si les violences reprennent à cette ampleur et cette intensité, nous pouvons supposer que des centaines d’enfants de plus seront tués et blessés chaque jour », a alerté la directrice exécutive de l’Unicef, Catherine Russell.
Au lendemain d’une visite en Israël, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a dit que les Etats-Unis, principaux alliés d’Israël, restaient « focalisés » sur la libération des otages.
« Nous continuons de travailler avec Israël, l’Egypte et le Qatar afin de remettre la trêve sur les rails », a déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin. Le Qatar, émirat qui avait annoncé la trêve, a appelé la communauté internationale à agir car la reprise des bombardements « exacerbe la catastrophe humanitaire » à Gaza.
La trêve avait offert un répit aux habitants de Gaza et permis une accélération de l’aide humanitaire, mais ce flot, pourtant qualifié de très insuffisant par l’ONU, s’est désormais tari.
Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi qu’Israël avait « informé toutes les ONG et agences » ayant envoyé de l’aide au terminal égyptien de Rafah, point de passage avec Gaza, que « l’entrée de camions d’aide était suspendue jusqu’à nouvel ordre ».
Dans le Sinaï égyptien, l’aide s’entasse mais aucun camion n’est entré depuis la fin de la trêve vendredi matin, ont confirmé des responsables des deux côtés du poste-frontière.
Les besoins sont pourtant immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus israélien, où plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits et 1,7 million de personnes ont été déplacées par la guerre d’après l’ONU.
La situation sanitaire se détériore, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) décrivant 111.000 cas d’infection respiratoire aiguë et 36.000 cas de diarrhée chez des enfants de moins de cinq ans parmi les déplacés à Gaza.
« Il y a des bombardements partout, nous n’avons ni nourriture, ni eau, ni vêtements. Les magasins sont vides, il fait froid, le poste-frontière [avec l’Egypte] est fermé », se désespère  une Palestiniennes , arrivée à Khan Younès (sud) après avoir été déplacée de la ville de Gaza (nord).

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