Admettant que le plus grand problème auquel le gouvernement fait face est celui du chômage, pourtant le chef du gouvernement, Habib Essid a souligné, mardi à Gammarth, à l’ouverture des ateliers du dialogue national sur l’emploi, que la fonction publique en Tunisie est dans un état de saturation.
« Le recrutement dans l’administration publique a atteint ses limites et que la fonction publique est saturée », avant d’ajouter que cette dernière compte 800 mille employés, alors qu’elle n’a besoin que de 300 mille », a-t-il soutenu, ajoutant que le secteur public n’est pas la seule solution au problème du chômage structurel.
Le gouvernement envisage encourager les jeunes diplômés du supérieur à lancer leurs propres projets. « Ils peuvent créer des activités génératrices de revenus et vivre mieux qu’à la Fonction publique », explique-t-il, avant d’ajouter qu’il s’agit, également, d’encourager l’économie sociale et solidaire et de réunir tous les moyens pour faire réussir cette expérience en Tunisie.
Ainsi, le gouvernement, dit-il, compte sur la relance de la promotion de l’initiative privée pour faire face au problème du chômage.
