Hamas a refusé de prendre part aux négociations en vue d’un accord de libération d’otages et de cessez-le-feu au cours des dernières semaines, a déclaré mercredi le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller.
Un journaliste lui a demandé si la guerre d’Israël contre le Hezbollah avait forcé la discussion sur un cessez-le-feu à Gaza ou si de tels pourparlers étaient encore en cours.
« Ce n’est pas que le conflit entre Israël et le Hezbollah ait pris le dessus. C’est que le Hamas a, une fois de plus, refusé de s’engager », a répondu Miller, ajoutant que le refus de Hamas de s’engager était antérieur aux événements de la semaine et demie écoulée, au cours de laquelle Israël a lancé une opération terrestre au Liban et attaqué les dirigeants, les infrastructures et les combattants du Hezbollah.
Selon le porte-parole du département d’État, malgré les tentatives des médiateurs de trouver « des solutions acceptables », quelle qu’en soit la raison, « le Hamas a refusé de s’engager ».
Mardi, lors d’un point de presse, un journaliste a interrogé Miller sur l’état d’avancement des pourparlers sur le cessez-le-feu que les États-Unis ont encouragés à Gaza et au Liban, et Miller a indiqué que Hamas avait refusé de prendre part aux discussions.
« Hamas n’a pas voulu s’asseoir à la table des négociations au cours des dernières semaines », a déclaré Miller. « Il est donc vrai que nous n’avons pas été en mesure de faire avancer les pourparlers sur le cessez-le-feu, mais cela n’est pas dû à un manque d’efforts de la part des États-Unis ou de nos partenaires dans la région. C’est parce que l’organisation que l’Iran soutient depuis des années et des années a refusé de s’asseoir à la table des négociations », a-t-il dit.
Hamas refuse de participer aux négociations sur le cessez-le-feu depuis plusieurs semaines, selon le département d’État américain
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