L’Union des Enseignants Universitaires et Chercheurs Tunisiens (IJABA) a décidé d’observer un sit-in au siège du ministère de l’enseignement supérieur, d’organiser une marche nationale, mardi 10 septembre, et de boycotter la première semaine de la rentrée universitaire.
Le coordinateur général d’IJABA Zied Ben Amor a affirmé à Mosaïque fm , que cette décision a été prise suite à la suspension de cinq professeur universitaire et au prélèvement des salaires des grévistes.
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Ne sommes nous pas tous égaux devant la loi ? Le pays a-t-il besoin plus de têtes bien faites que de têtes pleines ? Comment doivent être rédigées les lois qui régissent l’ordre, l’équilibre et la paix sociale ? Certes, l’état doit faire attention et retenir les meilleurs et les plus efficaces du capital humain en rendant justice aux secteurs des recherches et innovations (qui ne pratiquent jamais les copies collées).
Pour avancer dans le sens du vrai développement durable, les différents ministères ne sont-ils pas appelés à développer les secteurs RetD partout en Tunisie et encourager la consommation matérielle et immatérielle des créations et productions intellectuelles des Tunisiens ?
Nos éminents chercheurs ne peuvent-ils s’orienter vers la création de nouveaux secteurs capables de recruter en petites structures, le maximum des innovateurs et chercheurs motivés et indépendants ? La recherche en Tunisie ne peut –elle être le vecteur qui symbolise la création et l’innovation des produits intellectuels pouvant aider le pays de sortir de sa crise au lieu de cibler l’administration publique comme ennemi à abattre ?
Y a-t-il une date pour arrêter le banditisme de part et d’autres et se mobiliser ensemble pour résoudre les questions de la recherche et de l’innovation en vue de bien faire les têtes que de les remplir sans objectifs précis.
Avec tous mes respects pour les passifs en espérant voir des actifs sortir des lots à qui manquent peut –être des projets clairs, du soutien ou simplement du courage pour bâtir avec d’autres un avenir en structures indépendantes et mieux organisées que l’administration publique avec des ambiances et rémunérations plus consistantes.
Dans ce cas les ministères doivent cribler et réduire l’effectif pour mieux honorer les plus innovants, les plus efficaces et ceux qui ont des visions saines, claires et réalisables.
Dans tous les cas les puissances intellectuelles Tunisiennes méritent encouragement, respect et soutien dans ce qu’ils font pour la bonne préparation de futures générations.