Il s’agit d’une guerre numérique

Jody Westby, de Global Cyber Risk, affirme que le Hezbollah s’est appuyé sur une « vieille technologie » parce qu’il pensait qu’elle rendrait les lignes de communication de ses membres plus sûres.
Parlant à Al Jazeera depuis Washington, elle a déclaré que Hezbollah utilisait bipeurs parce qu’ils sont plus difficiles à intercepter et qu’il est plus difficile de retracer les communications qui y transitent.
« Il s’agit d’une guerre numérique. Ce qu’ils ont fait, c’est couper une ligne de communication pour le Hezbollah. Il est clair que cela a été mis en place, planifié et efficace. Je ne dirais pas qu’il s’agit d’une arme de destruction massive. Je dirais simplement qu’il s’agit d’une arme autonome, d’une action militaire exécutée », a-t-elle déclaré.
« Mais cette action a certainement eu un impact sur les civils et les autres personnes présentes, et l’on peut donc se demander si elle s’inscrit dans le cadre des lois sur les conflits armés », a ajouté Mme Westby.