La commission de la santé, des affaires de la femme, de la famille, des affaires sociales et des handicapés à l’assemblée nationale des représentants du peuple (ARP) a tenue jeudi une réunion consacrée à l’examen de la proposition de loi relative à la promulgation de dispositions exceptionnelles pour couvrir les besoins nationaux en matière de médecine de spécialité.
Exposant les motifs, les députés, initiateurs de cette proposition, ont souligné que cette loi a été présentée en raison du manque de médecins spécialistes dans les régions et permettra de rapprocher les prestations médicales sur tout le territoire national, selon un communiqué publié par l’ARP.
Au cours du débat, les députés ont précisé que le déficit constaté, englobe non seulement le personnel médical dans les régions intérieures du pays mais aussi les spécialités médicales et paramédicales dans toutes les régions y compris à la capitale et dans les régions côtières.
Ils ont relevé qu’une stratégie globale doit être mise en place pour promouvoir le secteur de la santé, en introduisant des modifications au niveau des textes à caractère répressif et de la carte sanitaire, outre l’utilisation des nouvelles technologies telles que la médecine à distance et l’intelligence artificielle.
Les membres de la commission ont souligné la nécessité d’approfondir la réflexion autour de cette proposition de loi en s’appuyant sur les points de vue des parties concernées notamment, le ministère de la santé, les doyens des facultés de médecine pour connaitre les raisons ayant conduit les médecins spécialistes à refuser de travailler à l’intérieur du pays et les difficultés liées à la mise en oeuvre du décret du 19 juillet 2017 et les autres textes de référence.
Ils ont signalé l’importance d’insérer cette proposition de loi dans le cadre de la politique nationale visant à instaurer un nouveau régime juridique à même d’encourager le personnel médical et paramédical et de favoriser un environnement professionnel approprié.