Israël craint que la poursuite des combats à Gaza n’entraîne une discussion au sein de la communauté internationale sur la violation de la décision du Conseil de sécurité d’exiger un cessez-le-feu avec le Hamas, tout en n’exerçant aucune pression sur l’organisation palestinienne. Et le fait qu’il est probable qu’Israël ne respecte pas cette décision renforce les arguments contre l’État juif devant la Cour internationale de justice de La Haye (CIJ) et la Cour pénale internationale (CPI), ce qui ne fait qu’aggraver la situation.
« Il s’agit d’une décision très complexe et dangereuse. Nous avons prétendu qu’un cessez-le-feu résulterait de la libération des otages, et la résolution dit essentiellement qu’un cessez-le-feu est une valeur en soi », a déclaré un haut responsable politique israélien cité pat le site Ynet.
Un autre haut responsable politique a déclaré que « l’appel du Conseil de sécurité à un cessez-le-feu immédiat est très problématique, car il n’impose rien à Hamas ».
« Ils appellent en fait à un cessez-le-feu et à la libération des otages, ce qui signifie qu’ils peuvent faire pression sur nous pour un cessez-le-feu, ce qui est exactement ce que les pays du monde veulent, et ils ne feront pas pression sur le Hamas – parce qu’ils n’ont aucun moyen de faire pression sur eux », a-t-il déclaré.
« Cela incite la communauté internationale à faire pression sur Israël et non sur l’autre partie », selon l’une des sources politiques.
