La Fédération française de football (FFF) lancera le 7 avril prochain sa chaîne de télévision baptisée « FFF TV » pour offrir un contenu gratuit déjà proposé par elle sur YouTube, selon une information du quotidien L’Equipe.
L’Union européenne de football (UEFA) a déjà annoncé pour sa part qu’elle lancera sa TV numérique OTT (Over The Top) en juin prochain . Selon L’Equipe, la FFF lancera sa TV à l’occasion de son centenaire avec
comme objectif de « centraliser sur sa nouvelle plateforme gratuite les contenus qu’elle propose déjà sur YouTube, Dailymotion et son site internet », ajoutant que pour mener le projet, Jérôme Papin, ancien directeur de l’antenne française d’Eurosport, a été recruté. Parmi les objectifs de cette chaîne est la distribution en direct de droits à l’étranger. « Pour les droits internationaux, on regarde pour la D 1 féminine, notamment aux Etats-Unis, où on +géobloquerait+ notre plate-forme chez eux et pourquoi pas en la rendant payante », a confié la DG de la FFF, Florence Hardouin.
Pour sa part, la Ligue de football professionnelle (LFP) a, elle aussi, l’intention de lancer sa propre chaîne de TV (OTT) à la prochaine saison. D’après le quotidien du sport, cette chaîne est destinée, dans un premier
temps, à l’étranger et son nom tournera autour de la marque Ligue 1. Le directeur exécutif de la LFP, Didier Quillot, a confié à l’Equipe qu’en matière de stratégie audiovisuelle, la LFP « a rattrapé, voire dépassé, la Serie A ».
« Notre prochain objectif est de dépasser la Bundesliga car la Premier League et la Liga sont inaccessibles en termes de chiffres. Pour cela, il faut améliorer la visibilité de la L 1 à l’international dans certains territoires », a-t-il expliqué, soulignant que cette application OTT créera notamment un « peu de concurrence » où le championnat n’est pas bien ou pas du tout distribué, comme la Pologne, la Corée du Sud et la Belgique. La chaîne de la LFP pourrait ainsi y diffuser, en fonction des pays, certains matches de Ligue 1, la Ligue 2 ou encore la Coupe de la Ligue via une distribution directe.
Le chargé du projet, Mathieu Ficot, a précisé que les prix seront « adaptés » en fonction des marchés, laissant entrevoir que sa gratuité lors des premiers mois.
