La Hongrie, pays membre de l’OTAN, a récemment exprimé son inquiétude quant à la direction que prend l’Alliance. Son ministre des Affaires étrangères a appelé cette dernière à ne pas devenir une organisation antichinoise. Ce message intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine, notamment en raison de la guerre commerciale qui a débuté sous la présidence de Donald Trump et des différends autour de l’Ukraine, la Russie, mais aussi Taïwan.
Dans une interview à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance à Bruxelles, il a déclaré que « les relations avec la Chine ne doivent pas être considérées d’un point de vue militaire et que moins il y aura de contenu militaire, mieux ce sera. Et, bien sûr, nous ne voulons pas que l’OTAN soit une sorte d’organisation antichinoise. Nous ne considérons pas la Chine comme un rival et nous ne voulons pas entrer en compétition avec elle. Nous croyons en l’importance d’une coopération mutuellement bénéfique entre la Chine et l’Europe. »
La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, initiée sous l’administration Trump, a eu des répercussions mondiales et a contribué à l’escalade des tensions entre ces deux nations. En tant que membre de l’OTAN, la Hongrie souhaite éviter d’être entraînée dans un conflit potentiel qui pourrait découler de cette situation et veut conserver ses bonnes relations avec la Chine.