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La situation environnementale appelle une intervention urgente et déterminée du gouvernement

L’environnement va si mal en Tunisie que Le Réseau Tunisie Verte y voit un des aspects du danger imminent auquel le pays est confronté, d’où la nécessité de l’intervention urgente et déterminée du gouvernement d’une manière homogène.

Dans une lettre adressée à la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, le Réseau Tunisie Verte a souligné la nécessité de résoudre tous les dossiers de corruption environnementale et d’appliquer la loi sur toute partie soupçonnée de corruption.

Le réseau a souligné que l’Etat devra changer sa stratégie de gestion des déchets à travers l’adoption du système de prévention à la source. Il a critiqué dans ce cadre l’absence de la gouvernance et du contrôle, le non développement du cadre juridique régissant le secteur, outre le non développement des techniques adoptées au niveau de la collecte et du traitement des déchets.

Il a recommandé dans ce cadre la mise en place d’une stratégie nationale globale et participative à travers le lancement d’un dialogue national visant à réaliser la transition environnementale et à faire sortir le pays de cette situation environnementale de plus en plus grave.

Une menace pour les générations futures

Cette situation menace la santé des Tunisiens et les droits des générations futures, a-t-on ajouté. Le réseau a rappelé dans ce sens l’affaire des déchets italiens qui témoigne de l’échec du système judiciaire actuel. Il a proposé à la présidente du gouvernement de chapoter une commission ministérielle regroupant les différents acteurs et intervenants du dossier italien des déchets, afin d’assurer une meilleure coordination pour accélérer la réexportation des déchets.

Il a appelé au transfert du système de gestion des déchets (collecte, tri, recyclage, valorisation et transport aux décharges) aux communes, tout en mettant à leur disposition les moyens nécessaires pour mener à bien ce système, et ce, en faisant participer le secteur privé notamment dans le volet technique.

Le Réseau Tunisie Verte a appelé par ailleurs à la fermeture immédiate et définitive de la décharge de Borj Chakir et de Aguereb, en réponse au droit des habitants des deux régions à une vie digne et à un environnement sain.

Il a mis l’accent sur la nécessité de prendre en compte la situation sociale des personnes qui travaillent dans les decharges pour éviter l’exploitation de leur affaire par les personnes qui bénéficient de la situation environnementale actuelle.

Il a aussi appelé le gouvernement à intervenir pour identifier des solutions urgentes à la pollution des côtes causée par l’Office National de l’assainissement. Les dégâts de cette pollution ne cessent d’aggraver la situation notamment avec le phénomène du changement climatique, a-t-on expliqué.

La Tunisie, pourtant, honorée à Pollutec !

À chacune de ses éditions, le salon de l’environnement Pollutec qui se tient en France met les projecteurs sur un pays aux projets ambitieux dans le cadre de son opération « pays à l’honneur ». Cette année, le salon met à l’honneur la Tunisie, un pays qui  doit faire face à de nombreux défis environnementaux tels que  la protection et la gestion de son eau, la rénovation et l’entretien de son réseau d’assainissement, la gestion de ses déchets, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables sur son territoire ou encore l’agriculture durable.

Une délégation tunisienne d’environ 80 hauts cadres de l’Etat et des responsables d’établissements actifs dans le secteur de l’environnement et des opérateurs privés y  est présente. Une  participation qui a pour objectif de partager le savoir et le savoir-faire et de ramener des solutions à la Tunisie.

Le secteur des TIC est un secteur énergivore et source d’une grande pollution notamment, numérique (à travers les matériaux utilisés dans la fabrication, le transport de ses équipements et matériaux puis la gestion de ses déchets), note la délégation tunisienne.

Le directeur du Salon, Alexis De Gérard a souligné que  la participation tunisienne au salon en tant que pays « invité d’honneur », a été longtemps préparée, ce qui a permis aux deux parties organisatrices d’avoir un échange fructueux sur les secteurs d’intérêts notamment, la gestion de l’eau, de l’énergie et des déchets.

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