Smart Capital est un organisme privé autonome de Tunisie chargé de faciliter, gérer et coordonner les programmes et activités de Startup Act de Tunisie. Son responsable du programme InnovaTech, un fonds pour les PME innovantes, Talak Tilik est actuellement le responsable par intérim de Smart Capital, dont l’équipe, avant le Startup Act, avait pour vision de créer, développer et développer des startups en Tunisie. Pendant ce temps, ils ont accumulé une riche expérience dans la création et la constitution de fonds. Il existe plusieurs cas où ils ont commencé par créer des fonds d’amortissement en 2006. Malgré le nombre limité d’opérateurs de fonds, ils ont commencé à travailler ensemble en utilisant l’approche ascendante pour faire de la Tunisie un pays favorable aux startups, fait remarquer PC Tech Magazine.
Il a été noté qu’avant la Loi sur les startups, le principal défi pour les investisseurs était d’obtenir un bon nombre de startups dans lesquelles investir. Aussi était-il nécessaire de reconnaître et d’identifier plus de startups. Les autres intérêts des investisseurs comprenaient, entre autres, la labellisation des startups, les investissements publics et privés pour le développement en quête d’équilibre, les réseaux d’investisseurs prospères appelés à poursuivre leur succès dans l’écosystème, et l’ouverture sur l’environnement méditerranéen, ajoute la même source.
Pendant ce temps, le défi était d’identifier qui étaient les startups. Cela a conduit à beaucoup d’échecs avec les investisseurs et de nombreux autres fonds , ce qui a conduit à de grands apprentissages d’autant plus que les acteurs sont restés en Tunisie.
En 2019, la Loi sur les startups a été promulguée à la suite de son vote en 2018. Une législation qui s’articule autour de trois piliers. Le premier est un cadre juridique innovant pour promouvoir les startups qui se lancent en Tunisie ou s’y installent. Le Startup Act est basé sur un label de mérite et une série d’avantages et d’incitations pour les entrepreneurs, les startups et les investisseurs.
Ensuite, un cadre de financement pour créer un écosystème de fonds de capital-risque à forte valeur ajoutée pour les startups et met l’accent sur les e-instruments, un Fonds de Fonds de Capital-Risque, un Incubateur de Sociétés de Gestion et un programme de garantie.
Enfin un écosystème de startups fondé sur trois objectifs, à savoir servir les acteurs de l’écosystème, apporter un soutien financier aux startups et aux organisations d’accompagnement des startups tout en construisant des ponts entre les écosystèmes en améliorant la connectivité et en promouvant les startups tunisiennes et l’écosystème local
Avantages aux investisseurs
La Loi offre plusieurs avantages ou incitations aux trois différents groupes. Pour les entrepreneurs: Ils reçoivent des subventions, des brevets, un congé d’un an pour créer la startup, le SIVP, des programmes d’emploi, et le bon échec.
Pour les startups: Ils reçoivent un portail de démarrage, l’impôt sur les sociétés, les charges patronales et salariales, une carte technologique, un compte spécial en devises étrangères, une homologation et un opérateur économique agréé. Pour les investisseurs, ils bénéficient d’une réduction d’impôt, d’apports en nature, d’une exonération de l’impôt sur les plus-values, d’un fonds de garantie de démarrage et d’autres instruments financiers.
Outre ce qui précède, l’aspect intéressant de la Loi était l’opportunité pour eux de pouvoir mesurer et suivre la performance et le succès de leur écosystème de startups. Même lorsque le Startup Act visait à atteindre 1 000 startups labellisées, cinq ans plus tard, l’Act a déjà dépassé la barre des 1 000 avec 1 043 startups labellisées, plus de 2 200 candidatures traitées, 63 sessions hébergées, étendu à plus de 40 marchés, plus de 70 startups étrangères attirées à s’installer en Tunisie et un taux de croissance annuel de 120% des avis des startups.
