AccueilLa UNELa Tunisie, point de passage obligé pour les migrants subsahariens

La Tunisie, point de passage obligé pour les migrants subsahariens

La Tunisie compte parmi les rares principaux points de départ pour des milliers de migrants qui cherchent à se rendre en Europe. Il faut rappeler que la Tunisie, dont certaines portions du littoral se trouvent à moins de 150 km de l’île italienne de Lampedusa, enregistre très régulièrement des tentatives de départ de migrants, surtout des Subsahariens, vers l’Italie.
Cependant, dernièrement, il est de plus en plus établi que la Tunisie s’est transformée en une terre d’accueil au vu du grand nombre de familles subsahariennes installées sur son territoire.
Selon des données officielles, près de 70.000 migrants ont été interceptés cette année alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée depuis la Tunisie vers l’Italie.

Le porte-parole de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli a évoqué le problème de la migration clandestine, précisant que le flux d’immigration des subsahariens vers la Tunisie est dû à l’annulation des visas lors du congrès tunisio-african en 2013.

Il a ajouté sur les ondes d’une radio privée, que la Garde nationale ne surveille pas les frontières européennes mais elle est dans un exercice de souveraineté relatif au territoire tunisien.

ebabli a mis l’accent sur la présence de réseaux de traite d’êtres humains régis par des Tunisiens et des étrangers mentionnant la présence de plusieurs nationalités sur le territoire tunisien, notamment des personnes d’origine arabe et asiatique qui cherchent à immigrer illégalement vers l’autre rive de la méditerranée.

Il a salué également les succès de la Garde nationale et de l’armée en matière d’interdiction d’entrée illégale au territoire tunisien, précisant que la Garde nationale a réussi à déjouer 1432 tentatives d’entrée illégale en Tunisie (11551 individus) en 2023, et 3224 tentatives d’entrée illégale en Tunisie (29880 individus) en 2024.

La Garde nationale a pris en compte l’aspect humanitaire dans ce contexte-là, selon Jebabli, soulignant la venue en aide aux enfants, personnes âgées et aux femmes enceintes de la part des agents de la Garde nationale.

Il a confirmé que plusieurs étrangers ont commis des actes criminels et que ces derniers ont été exclus du territoire tunisien.

Le porte-parole de la Garde nationale a également évoqué des poursuites judiciaires envers des Tunisiens qui ont loué des maisons pour des étrangers sans respecter la loi et les procédures qui en découlent.

Retour volontaire de 2 500 migrants subsahariens irréguliers dans leurs pays
Les autorités tunisiennes ont annoncé le retour d’environ 2 500 migrants irréguliers originaires d’Afrique subsaharienne dans leurs pays dans le cadre d’un « retour volontaire » depuis le début de cette année.

« Depuis le début de l’année (en cours), environ 2 500 migrants subsahariens sont rentrés dans leurs pays, dans le cadre du retour volontaire des migrants originaire d’Afrique subsaharienne se trouvant en Tunisie de manière irrégulière », a annoncé la Direction générale de la Garde nationale.

Cela survient après que « de nombreux migrants irréguliers d’Afrique subsaharienne se sont adressés à plusieurs quartiers généraux de sécurité (sécurité et Garde nationale) pour demander la possibilité d’examiner et d’intervenir en leur nom auprès des organisations concernées par l’immigration » dans le pays dans le but de retourner volontairement vers leurs pays d’origine, selon le communiqué.

Rappelons que lors d’un Conseil de sécurité nationale, le président de la République, Kaïs Saïed, a abordé le sujet, formulant de graves accusations et révélant des données inquiétantes.

Selon ses dires, la Tunisie fait face à un plan criminel visant à « y installer des migrants irréguliers d’Afrique subsaharienne ».

Et de faire état d’un « arrangement dont le mobile est criminel » planifié depuis le début de ce siècle pour métamorphoser «la composition démographique de la Tunisie », accusant des parties sans les citer « qui ont reçu d’importantes sommes d’argent depuis 2011 afin d’installer des migrants irréguliers de l’Afrique subsaharienne en Tunisie».

Et le président Saïed de souligner que « les vagues successives de migration irrégulière vers la Tunisie s’inscrivent dans le droit fil d’un projet dont les visées sont occultes visant à cantonner la Tunisie dans sa seule dimension africaine qui n’a ni identité ni affinité avec la nation arabo-islamique ».

Il a d’ailleurs appelé à une mobilisation tous azimuts, plaidant en faveur d’une action diplomatique, sécuritaire et militaire assortie d’une application stricte et vigoureuse de la loi régissant le statut des étrangers en Tunisie.

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