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L’Afrique et le nouveau traité international sur la biodiversité marine en haute mer

Dans un article paru sur les colonnes du récent numéro du magazine « Afrique Renouveau », le journaliste mauricien Michael Imran Kanu a analysé les avantages que l’Afrique est en droit d’attendre de la mise en application du nouveau traité international sur la biodiversité marine en haute mer, adopté, en mars dernier par les participants à la Conférence intergouvernementale sur un instrument international juridiquement contraignant dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale.

Le traité comprend des règles relatives à la gestion de la vie marine, à la

réalisation d’études d’impact sur l’environnement et à la création de zones marines protégées en haute mer.

Quoique les  États africains n’aient  guère accès à la haute mer et qu’ils n’aient pas d’activités directement liées aux ressources génétiques marines (RGM), cet accord est important pour l’Afrique.

Le groupe de négociateurs africains a joué un rôle important dans l’accord,

influençant certaines de ses dispositions substantielles, en particulier sur les ressources génétiques marines, y compris le partage juste et équitable des bénéfices.

Tout au long des négociations, le groupe africain a souligné l’importance d’un cadre global et holistique pour l’adoption de mesures de conservation et la garantie de l’équité dans l’utilisation durable des ressources océaniques.

L’accès aux ressources océaniques aidera les États africains à lutter contre la faim et la pauvreté et à favoriser le développement socio-économique.

 Il existe une obligation de partager de manière juste et équitable les avantages financiers  et autres avantages comme la recherche scientifique.

L’accord prévoit d’aider les pays en développement à renforcer leur capacité à préparer, mener et évaluer des études d’impact sur l’environnement (EIE), ce qui permettra de s’assurer que les activités en haute mer sont évaluées de manière à prévenir, atténuer et gérer les effets négatifs sur l’environnement et à protéger et préserver le milieu marin.

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