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L’Algérie se joint à la Chine pour accentuer le déficit commercial de la Tunisie

A l’égal de l’Institut national de la statistique, la Banque centrale de Tunisie vient de livrer  sa lecture la  » Balance des paiements et position extérieure globale de la Tunisie- 2021  »  consignée dans une note éponyme où il est souligné en tout premier lieu que l‘excédent commercial de la Tunisie avec les pays de l’Union Européenne s’est légèrement contracté au cours de ladite année  pour revenir d’un exercice à l’autre  de 2.887 MD à 2.722 MD.

L’Institut d’émission a expliqué  cette évolution par la « progression des importations à un rythme plus soutenu que les exportations (respectivement de +19,7% et +17,1%) », alors que la  hausse des exportations, composées dans sa majeure partie de produits manufacturés, a concerné surtout l’Italie (+31,4%), l’Allemagne (+24,9%) et la France (+10,7%). En revanche, les exportations vers l’Espagne ont baissé de 16,4% affectées par la diminution de 48,6% des ventes d’huile d’olive à ce pays.

Les importations auprès de l’UE ont enregistré un accroissement de 19,7% en lien avec l’augmentation des achats de tous les groupes de produits notamment énergétiques (+51,6%) et à un degré moindre les matières premières et demi-produits (+23,4%). Une évolution  qui a concerné les approvisionnements auprès de l’Italie, la France, l’Allemagne et l’Espagne qui se sont accrus respectivement de 15,8%, 9%, 15,4% et 22,1%.

Balance déficitaire avec l’Algérie

Pour la balance commerciale avec les pays de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), elle s’est notablement redressée pour dégager, en 2021, un excédent de 420 MD (contre -286 MD en 2020) suite à la baisse des importations (-6%) et la progression des exportations (+19,5%).

Cette évolution est attribuable, principalement, à la consolidation de l’excédent commercial avec la Libye de 44,9%, soit 492 MD pour se situer à 1.588 MD en lien essentiellement avec l’accroissement des exportations (+43,4%).

Parallèlement, le déficit commercial avec l’Algérie est revenu, d’une année à l’autre, de 1,7 milliard de dinars à 1,5 milliard de dinars en relation avec la baisse des importations (-13,1%) notamment les achats de gaz naturel (-30%).

 » Après la contraction relevée en 2020, le déficit commercial structurel avec les pays asiatiques hormis les pays arabes, s’est de nouveau élargi en 2021 de 1.545 MD ou 19,9% pour atteindre 9,3 milliards de dinars, soit près de 60% du déficit commercial global « , a noté la BCT.

La Chine encore et toujours

Et d’analyser que ce résultat est attribuable essentiellement à l’amplification du déficit commercial avec la Chine, troisième fournisseur bilatéral de la Tunisie, qui est passé d’une année à l’autre de 5,4 milliards de dinars à 6,3 milliards en relation avec la hausse des importations de 18,4%.

Quant à la balance avec les pays d’Afrique subsaharienne, elle a enregistré un excédent, qui s’est accru de 278 MD par rapport à 2020, pour s’élever à 1.158 MD et ce, en relation avec la hausse des exportations de 28% tirées par l’accroissement des ventes à destination de la Côte d’Ivoire (+58,7%), du Sénégal (+34,3%) et du Ghana (42,7%).

D’un autre côté, le déficit commercial avec les pays arabes hors UMA s’est nettement creusé, en 2021, pour s’élever à 2.137 MD (contre -1.209 MD en 2020) en relation avec la forte progression des importations (+57,9%) ayant concerné pour l’essentiel les produits pétroliers de l’Arabie Saoudite.

Parallèlement, les exportations ont augmenté de 24,1% pour couvrir principalement l’Egypte (+28,1%), l’Arabie Saoudite (+28,1%) et les Emirats arabes unis (+55%).

Pour la balance commerciale avec les pays de la zone de libre-échange nord-américain (ALENA), elle a affiché un déficit qui s’est contracté de 16,5% par rapport à 2020 pour revenir à 759 MD, en 2021.

La BCT a expliqué que cette situation résulte, essentiellement, de l’atténuation du déficit commercial de 23,5% avec les Etats-Unis d’Amérique revenant à 510 MD suite à la progression des exportations à un rythme plus accentué que les importations, soit respectivement de 29,4% et 5,7%.

L’accroissement des ventes est en effet le résultat de la reprise des expéditions d’engrais chimiques qui ont compensé et au-delà la baisse des ventes d’huile d’olive, a encore expliqué la BCT.

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