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Le FMI douche les espoirs de la Tunisie : La reprise sera moins bonne

« En Tunisie, les prévisions de reprise à court terme ont été légèrement revues à la baisse, car les incertitudes persistent et les activités du tourisme restent faibles« . C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport publié par le Fonds Monétaire International (FMI).; Intitulé « Les perspectives régionales reflètent l’évolution de l’économie mondiale », le rapport du FMI souligne en outre que l’activité des différents pays importateurs de la région varie considérablement. La croissance sera particulièrement vigoureuse à; Djibouti; , où elle sera principalement tirée par les dépenses d’infrastructures financées par les ressources extérieures, et au; , où la mise en place du couloir économique C; va stimuler l’investissement. En revanche, en Jordanie et au Liban, la croissance restera relativement modérée, car les conflits régionaux continuent d’avoir des répercussions sur le tourisme, la confiance et l’investissement.; Toujours, selon le même rapport, la croissance régionale devrait être portée de 3,7 % en 2016 à 4 % en 2017 et à 4,4 % en 2018. Cette reprise s’explique en partie par une dissipation de chocs idiosyncratiques survenus en 2016 (sécheresse au Maroc, récolte médiocre de coton au; ). Plus généralement, cette amélioration est le fruit des réformes passées, qui ont réduit les déficits budgétaires et amélioré le climat des affaires (au Maroc et au; ), et elle a été favorisée par une intensification des investissements publics (; ). De plus, la croissance sera soutenue par la reprise à l’échelle mondiale, qui devrait stimuler la demande des principaux marchés d’exportation de la région (graphique 2.2).; Le FMI a sous un autre angle indiqué qu’il sera difficile de maintenir le rythme du rééquilibrage budgétaire. En 2016, les recettes ont été inférieures aux prévisions des PER d’octobre 2016, en raison d’un recouvrement plus faible des impôts (Maroc, Tunisie), d’un retard dans les réformes (Tunisie) et d’une faible croissance (Jordanie, Maroc, Tunisie). « De plus, même si les économies réalisées grâce à la baisse des subventions et des prix du pétrole ont permis d’accroître les dépenses consacrées aux infrastructures, à la santé, à l’éducation et aux services sociaux (Egypte, Maroc,; , Tunisie), il sera de plus en plus difficile de maintenir ces dépenses alors que l’on s’attend à une hausse des cours du pétrole. Il faut donc mener à bien les réformes des subventions (Egypte, Soudan, Tunisie) et endiguer les pertes des entreprises publiques, notamment par des mécanismes d’ajustement automatique des tarifs pour les compagnies énergétiques (Jordanie, Liban, Tunisie)« , note le rapport.; Plus généralement, les pays importateurs de pétrole doivent avoir comme objectif prioritaire de dégager des recettes en élargissant l’assiette de l’impôt. À cet effet, ils devront prendre des mesures pour rationaliser les multiples taux de la taxe sur la valeur ajoutée (Maroc, Tunisie), tout en simplifiant le barème des impôts et en supprimant les exonérations (; , Egypte, Jordanie, Liban, Maroc,; , Soudan, Tunisie). Il faudra également, selon le FMI, renouveler les efforts afin de renforcer l’administration fiscale (; , Maroc, Mauritanie,; , Somalie, Soudan, Tunisie).

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