Le Fonds monétaire international va envoyer des équipes au Liban et en Tunisie ce mois-ci afin de poursuivre les discussions sur de nouveaux programmes d’aide financière pour ces pays, a déclaré jeudi un porte-parole du Fonds.
Les gouvernements de ces deux pays s’emploient depuis des mois à obtenir un soutien pour leurs économies en difficulté, mais n’ont pas encore trouvé d’accord avec le bailleur de fonds basé à Washington.
Les pourparlers avec le Liban sur l’aide à apporter pour faire face aux graves difficultés financières « progressent bien », a déclaré aux journalistes Gerry Rice, porte-parole du FMI.
Mais « un travail considérable est nécessaire », a-t-il ajouté. « Les défis du Liban sont profonds et complexes ; ils nécessiteront du temps et de l’engagement. »
En 2020, le Liban a fait défaut sur sa dette souveraine pour la première fois de son histoire.
Rice a indiqué que les services du FMI rencontreront à nouveau ce mois-ci les autorités tunisiennes et chercheront à capitaliser sur les « bons progrès réalisés dans la compréhension de leurs politiques de réforme ».
La Tunisie a demandé à la mi-novembre un programme de prêt du FMI pour une économie en proie à une faible croissance ainsi qu’à une dette publique, une inflation et un chômage élevés.
Le renflouement demandé au FMI serait le quatrième depuis la révolution tunisienne.