Les ministres des affaires étrangères du G20 se sont réunis au siège des Nations unies, rassemblant les plus grandes économies du monde dans le cadre d’un événement ouvert aux 193 États membres de l’ONU.
La réunion a porté sur la réforme de la gouvernance mondiale, la faim, la pauvreté et le développement durable.
« Il est honteux que dans notre monde d’abondance, environ une personne sur dix soit régulièrement privée de nourriture pendant une journée entière ou plus – ce que l’on appelle l’insécurité alimentaire sévère », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. Il s’est félicité de l’attention portée par le Brésil à la faim dans le monde durant sa présidence du G20 et a appelé tous les pays du G20 – et tous les États membres de l’ONU – à « redoubler d’efforts pour mettre fin à cet affront à notre humanité commune ».
Pour sa part, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré que « la réforme de l’architecture financière mondiale en particulier doit être la marée montante qui soulève les fortunes des plus nécessiteux et des plus vulnérables dans le monde. L’aggravation des inégalités et le sous-développement chronique sont le prix à payer si nous n’agissons pas maintenant ».
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a souligné l’importance de la réunion qui se tient à l’ONU : « pour la première fois dans l’histoire, les pays du G20 sont réunis au siège de l’ONU dans le cadre d’un événement ouvert à tous les membres de l’organisation. Cette décision n’est pas anodine. Elle est cohérente avec notre conviction profonde que les Nations unies sont et doivent rester le cœur du système multilatéral ».
Lors de la réunion, les membres du G20 ont formellement adopté un « Appel à l’action pour une réforme de la gouvernance mondiale » – une réforme visant à renforcer le système multilatéral et à réformer et moderniser les principales organisations internationales.
Le G20 déterminé à lutter contre la faim dans le monde
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