L’expert en eau Hassine Rhili a exprimé sa crainte, à travers le journal Assabah du vendredi 9 février, de voir la Tunisie payer, à un prix élevé, son éveil tardif concernant la raréfaction de l’eau et le stress hydrique qu’elle affronte aujourd’hui.
Il a estimé qu’au vu des conditions actuelles et du déficit énergétique, le dessalement de l’eau de mer, choisi comme solution au problème, va lui coûter très cher, disant que le coût de dessalement d’un mètre cube doit atteindre 3 dinars à Djerba et 3,5 dinars à Sfax, Sousse et Zarat à Gabès. D’autant que ces projets sont réalisés grâce à des prêts étrangers.
La Tunisie aurait dû se préparer à ce défi depuis 1995, a-t-il affirmé.