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La Tunisie prend le parti du dessalement d’eau de mer avec une salve de 7 usines

Le Président Directeur Général de la Société nationale d’exploitation et de distribution de l’eau, Mosbah Helali, a annoncé que 3 usines de dessalement d’eau de mer sont en cours d’achèvement à Gabès, Sfax et Sousse, et entreront en phase d’exploitation avant la fin de 2024, avec une capacité totale équivalente à 200 mille mètres cubes par jour.

Dans une déclaration au journal Echourouk, il a confirmé que la SONEDE travaille actuellement au développement des ressources en eau douce dans le Centre et le Sud de la Tunisie, grâce au dessalement des eaux souterraines, ASSURANT que les appels d’offres  pour la, réalisation de 4  autres usines de dessalement sera bientôt annoncé à Tozeur, Kébili, Sidi Bouzid et Ben Guerdane.

Station d’épuration fin 2023

En outre, la société cherche à renforcer le réseau de stations d’épuration, afin de répondre aux besoins futurs des consommateurs jusqu’en 2035, où il est prévu que le deuxième semestre de cette année verra le démarrage de la construction d’une station d’épuration dans la zone de Bejaia dans le gouvernorat de Manouba, alors  que des progrès  à hauteur de 30% ont  déjà été réalisés dans l’achèvement d’une zone similaire dans la zone de Kalaa  de Sousse, sachant que les deux usines fourniront 700 mille mètres cubes d’eau potable par jour.

Le responsable a, en effet, souligné que les ressources en eau disponibles ne permettent plus de pomper l’eau à une fréquence de 24h24, ce qui a imposé l’adoption  du système de quotas dans la distribution de l’eau, en plus de la restriction de l’utilisation de l’eau potable dans certaines activités telles que le lavage des voitures, l’irrigation des espaces verts ainsi que le nettoyage de la voirie.

Helali a estimé la pénurie d’approvisionnement en eau dans le cadre du système de quotas entre 20 et 25 %, soulignant que la pénurie d’approvisionnement en eau variera d’un périmètre  à l’autre en fonction du volume des ressources disponibles et du niveau de consommation.

Pour la plupart des régions du pays, et en particulier les grands pôles de consommation, l’adoption du système de quotas entraînera une coupure automatique de l’eau entre 21 heures et 3 heures du matin, avec la possibilité d’étendre cette période pendant la haute saison estivale, en fonction de l’évolution des réserves d’eau et de la situation climatique.

D’autres options à l’étude

Il n’est, d’autre part, pas exclu que l’interruption partielle de l’eau potable se prolonge pendant le pic estival, qui connaît généralement une augmentation du taux général de consommation comprise entre 50 et 60 %, en fonction des conditions climatiques, notant que l’augmentation de la consommation est plus exacerbée dans les zones de la bande côtière, comme la région de Rafraf, qui connaît généralement une augmentation de 3 à 4 fois de la consommation d’eau.

Concernant la mesure dans laquelle la Tunisie a besoin d’intensifier les usines de dessalement d’eau de mer pour compenser la dégradation des ressources traditionnelles, et malgré la légalisation des opérations de dessalement depuis 2001, cette technologie demeure la dernière solution après avoir épuisé toutes les autres alternatives, d’autant plus que l’eau de mer est restreinte par plusieurs contrôles, notamment les bilans environnementaux qui imposent de ne pas sur-dessaler l’activité pour contrôler les gisements de sel qui retournent à la mer, en plus du coût élevé des infrastructures et de l’exploitation qui nécessite des ressources.

Helali a ajouté que parallèlement aux progrès progressifs du dessalement de l’eau de mer, plusieurs autres options sont à l’étude, dont la principale consiste à augmenter le taux de mobilisation des eaux pluviales à travers 4 barrages en construction, en plus de deux autres barrages dont les travaux commenceront au cours de la prochaine période.

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1 COMMENTAIRE

  1. vos chiffres sont aberrants, 700.000 m3/j correspond a la consommation domestique de la moitié de la population tunisienne. Et ceci est la production de deux petites stations. Pour que cxela soit, elles doivent coûter plusieurs milliers de milliards.

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