Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, a rencontré hier lundi, les ambassadeurs des pays de l’Union Européenne à la résidence de l’Ambassadeur de Hongrie, dont le pays assure actuellement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne.
Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des réunions périodiques avec les ambassadeurs accrédités en Tunisie, a porté sur le partenariat stratégique entre la Tunisie et l’UE ainsi que sur les moyens de le renforcer dans tous les domaines, en prévision de la célébration, en 2025, du 30ème anniversaire de la conclusion de l’Accord d’Association, indique un communiqué.
Entré en vigueur le 1er mars 1998, l’Accord d’Association établit, à terme, une zone de libre-échange (ZLE) entre la Tunisie et l’Union européenne.
A cette occasion, le ministre a souligné l’importance de consolider davantage ce partenariat multidimensionnel afin de relever l’ensemble des défis actuels, notamment économiques, dans un cadre qui garantit l’indépendance de la décision et des politiques nationales et le respect des choix économiques sur la base d’un partenariat gagnant-gagnant.
Il a mis l’accent sur la nécessité de traiter la question de la migration irrégulière selon une approche humaine et globale, donnant la priorité au traitement des causes profondes de ce phénomène dans un esprit de responsabilité partagée, de développement solidaire et de respect de la dignité humaine, ajoute le communiqué.
Nafti a, dans ce sens, plaider à favoriser les programmes de retour volontaire des migrants en situation irrégulière vers leurs pays d’origine et à faciliter la mobilité entre les deux rives de la Méditerranée de manière à créer des opportunités pour renforcer le partenariat tuniso-européen dans divers domaines. Il a à ce propos cité l’enseignement supérieur, la culture, l’économie et l’éducation.
D’autre part, cette rencontre a été une l’occasion d’échanger les points de vues au sujet des questions régionales et internationales d’intérêt commun.
Ainsi, le ministre a réaffirmé l’attachement de la Tunisie à la légitimité internationale, son soutien aux causes justes, en particulier à la juste cause palestinienne, et la situation au Liban, qui nécessitant une action internationale effective pour imposer un cessez-le-feu immédiat et protéger les peuples palestinien et libanais.