Le conseiller politique du chef du mouvement Ennahdha, Riyadh Chaiibi, a affirmé, mardi, que la mise en œuvre de l’article 80 de la Constitution ne répondait pas à la volonté du peuple tunisien qui, a-t-il dit sur Mosaique fm, n’abhorrait pas le Parlement et pouvait exprimer son opinion à travers les urnes.
Il a cependant admis que personne ne voyait d’un bon œil la période d’avant le 25 juillet, y compris le parti Ennahdha qui « n’a pas ménagé ses efforts pour une sorte de crise et accepté l’initiative de Dialogue nationale lancée par l’UGTT ».
Il a estimé que la levée de l’état d’exception requiert l’annulation par le président de la République de toutes les ordonnances annoncées et promulguées, suivie par l’organisation d’un Dialogue national incluant toutes parties politiques pour trouver une formule favorisant le retour en activité du Parlement qui, ce faisant, s’attellera à trouver des solutions à la crise et préparera des élections législatives et présidentielles anticipées, selon ses dires.
S’adressant au président de la République, il a dit : Le Parlement sera de retour, et sa première séance plénière effacera tout ce qui s’est produit après le 25 juillet et annulera tous vos décrets-lois et ordonnances, qui seront alors frappés de nullité ».