Le Premier ministre britannique a rencontré, lundi 16 septembre, la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni. Depuis Rome, Keir Starmer a salué les « progrès remarquables » de l’Italie dans la lutte contre les filières d’immigration clandestine et défendu une « approche pragmatique » sur l’immigration illégale.
« Le programme pour le Rwanda était mort et enterré avant même d’avoir commencé. Il n’a jamais eu d’effet dissuasif. Ça a presque provoqué l’effet inverse. Je ne suis pas prêt à continuer avec des gadgets qui n’ont aucun effet dissuasif », a lancé le Premier ministre anglais, de passage en Italie.
Deux mois après son élection, le Premier Ministre britannique est donc à Rome, où il a loué l’accord conclu l’an dernier entre Giorgia Meloni et l’Albanie pour envoyer les demandeurs d’asile vers Tirana. « Vous avez fait des progrès remarquables, en travaillant d’égal à égal avec les pays se trouvant sur les routes migratoires afin de traiter, à la source, les facteurs de la migration et de contrer les réseaux. »
Au Royaume-Uni, la visite d’État du travailliste Starmer en terres meloniennes passe mal. Elle intervient au lendemain d’un nouveau naufrage dans la Manche. Élus et ONG accusent Starmer de « chercher à copier l’extrême-droite sur l’immigration ». Une députée travailliste juge « inquiétant qu’il cherche à tirer des leçons d’un gouvernement néofasciste – en particulier après les émeutes anti-réfugiés qui ont balayé la Grande-Bretagne cet été ».
Aujourd’hui, les Britanniques se méfient de qui s’inspire leur nouveau Premier ministre, et avec qui il compte lier des amitiés ces cinq prochaines années.
Le Premier ministre britannique loue la politique migratoire de Giorgia Meloni
- Publicité-