Le candidat républicain Donald Trump a engrangé vendredi 6 septembre une nouvelle victoire de taille, le prononcé de sa peine à New York ayant été repoussé à après l’élection présidentielle américaine.
Condamné au pénal fin mai à New York, l’ancien président ne connaîtra sa peine que le 26 novembre, soit trois semaines après le scrutin.
Le septuagénaire a salué ce report, décidé par un juge, assurant qu’il devrait désormais bénéficier d’un non-lieu dans cette affaire de paiements dissimulés à une actrice pornographique lors de la campagne présidentielle de 2016.
« L’affaire devrait être close », a-t-il lancé sur sa plateforme Truth Social, affirmant n’avoir « rien fait de mal ».
Cette décision a été annoncée quelques minutes seulement après une allocution très décousue de Donald Trump sur ses ennuis judiciaires, qui occupent une place de choix dans les déclarations du candidat, à moins de deux mois du scrutin l’opposant à Kamala Harris.
Il a évoqué depuis New York pêle-mêle son procès au civil pour agression sexuelle et sa condamnation au pénal: des « chasses aux sorcières » pour l’empêcher d’être élu, selon lui.
Sans prendre la moindre question de la presse, le septuagénaire, semblant particulièrement agacé, s’en est aussi pris à ses avocats, installés autour de lui le regard dans le vide, se disant « déçu » de leur travail.
Le prononcé de la peine de Donald Trump repoussé au 26 novembre, après la présidentielle
- Publicité-