Le professeur des sciences juridiques et politiques, Abderrazzak Mokhtar, a affirmé que le référendum du 25 juillet 2022 n’est pas démocratiquement « correct », dénonçant les conditions et les circonstances de son organisation.
Lors d’un colloque scientifique organisé à Tunis par le Centre des études stratégiques sur le Maghreb arabe, il a appelé les pouvoirs publics à reporter la date de ce référendum jusqu’à ce que les conditions organisationnelles soient réunies.
Dans le même sillage, le professeur Abderrazzak Mokhtar a expliqué que la conjoncture actuelle ne permet pas au processus référendaire d’avoir un potentiel de durabilité en raison de l’absence d’un dialogue sociétal et d’un débat public.
« En l’absence de documents relatifs au dialogue national qui réunit toutes les parties concernées, ce référendum risque de perdre sa crédibilité voire son aspect démocratique », a-t-il averti.
Pour lui, le référendum est une échéance politique par « excellence », mais ce référendum-là est fortement critiqué pour son « populisme », d’autant qu’il ne fait pas l’objet d’une revendication « populaire consensuelle ».