Le président du Syndicat des Pharmaciens d’Officine de Tunisie (SPOT) Naoufel Amira, a déclaré que le secteur pharmaceutique en Tunisie est régi par des lois datant de cinquante ans, qui étaient considérées révolutionnaires à l’époque, alors qu’il aurait fallu les édicter pour une période ne dépassant pas les 30 ans.
Dans une déclaration sur Express Fm, il a ajouté que ces lois ne sont plus adaptées aux exigences de l’époque, ajoutant que l’Etat investit depuis 30 ans dans ce secteur à travers des lois encourageant l’industrie locale.
Selon lui, la loi n° 73-55 du 3 août 1973, organisant les professions pharmaceutiques est devenue caduque.
» Les clients de l’industrie locale sont les pharmacies tunisiennes, l’exportation est considérée comme restreinte. En fait, le développement du secteur passe notamment par les fabricants locaux et la Pharmacie centrale. »
En ce qui concerne les prix, Amira a déclaré que l’État a choisi, dans un premier temps après l’Indépendance, un système socialiste qui fixe les prix dans tous les secteurs, mais ce secteur a ensuite été libéralisé en 1992.
Cependant, il faudrait réduire le rôle du ministère du Commerce dans la détermination des prix au profit du ministère de la santé publique, « habilité à évaluer les besoins et fixer les prix », selon ses dires .
Le secteur pharmaceutique est régi par des lois vieilles d’un demi-siècle, selon le SPOT
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