Aucune poursuite n’a pu être engagée par la partie tunisienne contre le Français Thierry Darantière, 52 ans, jugé mercredi en France et condamné par la cour d’assises des Yvelines à 16 ans de prison pour avoir violé 66 enfants dont 41 Tunisiens.
Les faits ont été commis sur des mineurs en Tunisie, en Égypte, en Syrie et au Sri Lanka, où il s’était rendu sous couvert d’actions humanitaires.
Selon le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiane Selliti, le ministère public n’a reçu aucune plainte au sujet de cette affaire, expliquant qu’une poursuite judiciaire contre Thierry Darantière reste à tout moment possible dès que les victimes ou leurs familles déposent une plainte.
Par ailleurs, un communiqué du ministère de la Justice, rendu public jeudi, indique qu’une commission rogatoire internationale a été émise par les autorités françaises dans le cadre des poursuites engagées à l’encontre du suspect. Le ministère suit de près l’évolution de cette commission, ajoute le communiqué.