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Les réserves en eau dans les barrages sont stables

Le taux de remplissage de l’ensemble des barrages en Tunisie s’est situé au niveau de 35,7%, à la date du 7 mars courant, selon des dernières données publiées, vendredi, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).
Les réserves en eau dans ces installations sont restées presque stables, en comparaison avec la même période de l’année dernière au niveau de 840,00 millions de m3.
Au regard  de la  moyenne enregistrée durant les trois dernières années, on constate une légère régression de 4,6%.

Il importe de préciser que le taux de remplissage varie d’une région à une autre. Ainsi, les barrages du Nord affichent un taux de remplissage de 41,1%. Ces derniers accaparent 90% des réserves en eau disponibles dans tous les barrages du pays.
S’agissant des barrages du Cap-Bon, leur niveau de remplissage s’élève à 32,3%, alors que celui des barrages du centre ne dépasse pas les 13,8% de leur capacité.

L’Onagri a souligné, aussi, que les apports en eau dans les barrages, enregistrés le 7 mars courant, se sont élevés à 2,960 million de m3, dont près de 1,9 million de m3 proviennent des barrages situés au Nord du pays. Le total des utilisations des eaux des barrages, durant cette journée du 7 mars, est de l’ordre de 1,226 million de m3.
A noter que le ministère de l’Agriculture œuvre à résoudre ce problème, soit en surélevant les barrages ou par la construction de nouveaux barrages supérieurs, à l’instar du barrage de Mellegue supérieur.

Précarité hydrique

Rappelons que la Tunisie est classée au 18e rang mondial en termes de sécheresse et au 20e rang pour la sécheresse hydrique, selon les données publiées par l’Institut des ressources mondiales.
Ces données sont contenues dans un rapport sur « l’inflation climatique: défis et opportunités face au changement climatique », élaboré par l’Institut arabe des chefs d’entreprise.

Il met en lumière les défis majeurs auxquels la Tunisie est confrontée, notamment l’augmentation des températures, la diminution des précipitations, ainsi que la rareté de l’eau et la sécheresse.

Au cours des trois dernières décennies, la Tunisie a enregistré une hausse de température d’environ 0,4 degré Celsius. Par exemple, la température moyenne entre mai et septembre 2022 était d’environ 27,9 degrés Celsius, mais elle est descendue à 27,1 degrés Celsius à l’été 2023.
Le secteur agricole est particulièrement touché par ces changements climatiques, car il utilise environ 80% des ressources en eau du pays.
Cette situation représente un défi majeur dans un contexte de rareté des ressources en eau.

La Tunisie est en situation de précarité hydrique, avec une part de 420 mètres cubes d’eau par habitant et par an, une situation très inquiétante.
Avec une baisse continue des niveaux des barrages et face à un stress hydrique accentué, cette ressource se raréfie jour après l’autre. Si à tort ou à raison, on a tendance à accuser les comportements désinvoltes et irresponsables des citoyens, les autorités y assument également une part de responsabilité.

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