L’UGTT a tenté de faire office d’amiable compositeur dans le dossier du remaniement ministériel avant son passage au Parlement pour le vote de confiance, demandant que l’on temporise et de s’interdire toute précipitation, mais n’a pas été entendue, a révélé son porte-parole, Sami Tahri, dans une interview parue, ce samedi, sur les colonnes du quotidien Al-Maghreb.
Il a poursuivi en affirmant que la centrale syndicale n’est plus disposée à entreprendre une nouvelle médiation, soulignant qu’il appartient à celui qui a précipité le pays dans cette crise de lui trouver une issue.
« Deux choix s’offrent au chef du gouvernement : ou bien renoncer aux ministres à l’endroit desquels le président de la République a des réserves, ou bien présenter la démission du gouvernement », a-t-il dit.