Le chef du parti « Harak », Moncef Marzouki, a affirmé qu’il n’a pas encore tranché la question de sa candidature à l’élection présidentielle du 10 novembre, niant tout contact avec le mouvement Ennahdha pour obtenir son soutien à cette fin, au motif que cette formation politique n’a plus intérêt à avoir partie liée avec Marzouki, selon ses dires.
Dans une interview à « Al-Jazeera.net » diffusée lundi, il a mis en doute les résultats des sondages d’opinion qui ne le placent pas en tête de peloton des candidats à la Présidentielle, alors que d’autres dont l’expérience politique est négligeables, y figurent en bonne place, l’ex président de la République, a expliqué que ces sondages servent à désinformer et manipuler l’opinion publique.
Il a reconnu « l’extrême difficulté » qu’il y a à décider de se porter candidat au scrutin présidentiel, eu égard à « la gravité de la situation intérieure et régionale » et à « l’énorme sentiment de frustration » qui habite les Tunisiens.
