Le dirigeant de Nidaâ Tounès, Ridha Belhaj, n’a pas écarté l’éventualité que la fusion entre son parti et l’UPL enfante un directoire collectif, sans citer de noms, la répartition des responsabilités devant intervenir dans la foulée de la proclamation officielle de la fusion.
Intervenant lundi sur Mosaïque fm, il a affirmé que cette opération fédératrice est à même de déjouer la « tentative de coup d’Etat en cours depuis un certain temps », soulignant que le chef du gouvernement, Youssef Chahed, s’est employé à transformer la volonté populaire qui a donné naissance à un paysage politique déterminé et s’est efforcé d’influer sur le Parlement.
Il a également affirmé que la fusion entre Nidaâ et l’UPL a réussi à faire avorter un hold-up sur le parti, fomenté par Youssef Chahed et permettre au parti de retrouver son statu quo ante et même de l’agrandir, selon ses dires.
Ridha Belhaj a révélé l’existence de contacts avec des partis de la famille centriste, affirmant que l’UPL ne sera pas la dernière à fusionner avec Nidaâ .