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Présidentielle au Congo : « Ville morte », première d’une série d’actions pour contester les résultats

La victoire du président sortant, Denis Sassou Nguesso, décrétée par la commission électorale dès le premier tour, le 20 mars 2016, avec plus de 60 des voix, n’a toujours pas été digérée par l’opposition. Plusieurs opposants ont invité les citoyens à une opération « ville morte » ce mardi 29 mars 2016 sur tout le territoire national. Les protestataires entendent ainsi contester le triomphe du président, après un scrutin marqué du sceau de la fraude, selon eux.

L’opération « ville morte » est la première d’une série d’actions, pacifiques, que l’opposition entend lancer pour troubler le sommeil de Nguesso. Ceux qui ont souscrit à la « déclaration du 25 mars » – Guy-Brice Parfait Kolélas (officiellement deuxième de la présidentielle avec plus de 15 % des voix), le général Jean-Marie Michel Mokoko (troisième avec près de 14 %), Claudine Munari, André Okombi Salissa et Pascal Tsaty Mabiala – ont appelé la population à contester dans le calme. Ils ont signé un texte commun pour inciter le peuple « à exercer pleinement sa souveraineté sur sa victoire démocratique à travers des actions reconnues par la loi : villes mortes et autres grèves, meetings et marches pacifiques jusqu’au respect du verdict des urnes ».

Les ennuis ne font que commencer pour le président

Les candidats de l’opposition, qui se réunis dans un front avant le vote, ont fait savoir leur intention de contester la victoire du président devant la Cour constitutionnelle, arguant que « la vérité », d’après eux, est que Sassou Nguesso « a perdu l’élection présidentielle, malgré toute la fraude massive et grossièrement organisée dans un climat délétère ».

Et si les opposants ont mis en branle les actions de contestation ce mardi, ce n’est pas un hasard. En effet c’est à partir d’aujourd’hui que le ministère de l’Intérieur va transmettre à la Cour constitutionnelle les résultats officiels de la présidentielle. La cour a quinze jours pour les entériner. Le temps presse pour l’opposition…

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